"L’Égypte est un don du Nil" !, écrivait Hérodote. En effet, ce fut dans la vallée creusée par le fleuve nourricier que se développa la civilisation égyptienne. L’ époque des Pharaons commence à partir du 4ème millénaire avant notre ère jusqu'à l’époque Romaine.

 

Le pharaon

Le pharaon était à la fois dieu (il était le fils du dieu-soleil Rê) et roi humain (il était considéré comme le successeur légitime d'Horus, premier souverain d'Égypte). Le pharaon possédait des pouvoirs nombreux et étendus. Il était toujours représenté de façon distincte des autres personnages (avec notamment une barbe postiche). Il était souvent enterré dans une grande sépulture, qui pouvait être soit une pyramide (celles de Gizeh, près du Caire actuel, sont célèbres par leur taille), soit un souterrain taillé dans le roc. Parmi les pharaons les plus importants figurent Ramsès II et Akhenaton.

 

La mort : préparation des momies

Pour empêcher la décomposition, les Égyptiens momifiés les corps. L’opération de la momification se faisait pendant 70 jours. Les embaumeurs retiraient le foie, les poumons, l’estomac et les intestins du mort et les mettaient dans de tout petits vases, appelés canopes. Ils étaient placés dans la tombe à côté de la momie. Le cerveau était enlevé, mais on laissait le cœur, symbole de l’âme, que le dieux Anubis (dieux à tête de chacal ) pesait. Dans un vin de palme, le corps était lavé, puis recouvert de natron, un sel naturel qui absorbait l’humidité. Quarante jours plus tard, les embaumeurs frottaient la peau du défunt avec des huiles ; en mettant des épices, des étoffes, de la sciure de bois et du sable, ils remplissaient le corps qu’ils enveloppaient de bandelettes, dans lesquelles ils glissaient des formules magiques et des porte-bonheur. Enfin ils déposaient la momie dans son cercueil.

 

L’écriture Égyptienne

Les signes sont appelés Hiéroglyphes, cela veut dire en Grec « sacré et gravé ». Ils ont été longtemps incompréhensibles. En 1 799 on découvre une pierre qui porte le même texte gravé en trois écritures, dont le grec et le hiéroglyphe. En 1822, Jean-François Champollion, qui connaît le grec, réussit à en retrouver le sens. Il comprend que le nom d’un roi égyptien est toujours isolé dans un cartouche. Il repère celui du pharaon Ptolémée V et commence alors un long travail de déchiffrage : il faudra attendre 23 ans pour que le texte soit entièrement déchiffré.

 

Toutankhamon

 

 

Les traits du roi enfant Toutankhamon (mort à 19 ans) sont fidèlement reproduits sur le précieux masque d’or qui recouvrait le visage du souverain. Le masque montre l’habileté des Égyptiens dans le domaine de la joaillerie : or jaune, or rose finement ciselés sont incrustés de pâte de verre, de lapis-lazuli et de pierre dures et colorées.

 

Svetlana et Laetitia


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- Les dieux et déesses égyptiens

- Les hiéroglyphes