Textes de fiction - 1999

1999 - 2000

La clef d’or

Un jour, un petit garçon nommé Benjamin, alla se promener et par chance, il se trouva au pied d’un arc-en-ciel et là, il vit une clef.

Il la prit puis alla chez sa grand-mère lui demander à quoi elle servait. Elle lui répondit qu’avec cette clef on pouvait taquiner les personnes sans être puni car si elles le faisaient, elles recevraient deux claques sur chaque joues grâce aux pouvoirs de la clef.

A peine la phrase de sa grand-mère achevée, Benjamin courut tester les pouvoirs de la clef. D’abord il taquina ses parents et des personnes dans la rue. Comme farce, il vola des billets, déchira des vêtements et renversa des seaux d’eau sur la tête des gens. Et à sa grande satisfaction personne ne le gronda. Mais ce qu’il ne savait pas, c’est qu’il fallait d’abord que les personnes soient méchantes sinon il serait puni. Alors la clef décida de le punir en lui faisant subir les mêmes choses qu’il avait faîtes aux gens.

A la fin, Benjamin promis qu’il serait plus sage la prochaine fois.

Et ce qui fut dit, fut fait.

Nayla.

A la recherche du petit chaton

Il était une fois une dame qui avait un chaton.

Elle avait acheté un lit qui était emballé dans un grand carton.

Une fois le lit installé, elle mit le carton dans le garage, et le petit chaton la suivit.

Et comme les chats aiment se mettre partout, il se cacha dans le carton.

La dame ferma la porte du garage à clé, et le petit chaton resta enfermé.

A la nuit tombée, elle se demanda :

« Où est donc passé ce petit chaton ? »

Le lendemain matin, elle alla ouvrir le garage et retrouva le petit chaton, la dame était très contente.

Laetitia

Les six sorcières

Quelque part dans les bois, habitent six sorcières. Elles ont toutes quelque chose de bizarre.

La première a les cheveux qui changent de couleur selon ce qu’il y a à la télé.
La deuxième a le nez qui change de forme selon la robe qu’elle met.
La troisième parle à ses pieds.
La quatrième a une bonne vingtaine de bébés japonais.
La cinquième a cinq chiens roses, six chats bleus et quatre corbeaux verts.
Et la sixième a toutes ses choses en même temps.

Un jour on frappa à la porte, c’était une fée, une gentille fée qui voulait tout remettre en ordre. La fée essaya des tas de formules magiques mais aucune ne fonctionnait, bien au contraire, elle se transforma en sorcière à la place de la sixième et celle qui était la sixième, tenta plein de formules, mais comme elle n’y connaissait rien , elle les fit disparaître avec elle.

Depuis ce jour, on ne parle plus des fameuses sorcières.

Marion P.

Le pauvre et le riche.

Il était une fois un voyageur qui était parti de chez lui avec son âne.

Après un long voyage, il chercha une auberge pour se reposer.

Mais comme il était très tard, tout était fermé.

Il aperçut deux maisons où la lumière était allumée.

Il frappa à la plus belle et la plus grande maison.

Un monsieur riche lui répondit :

« Je ne peux pas vous recevoir, je n’ai pas de chambre pour vous ».

Alors le voyageur frappa à l’autre maison, plus petite et moins belle.

C’était un paysan qui ouvrit la porte.

Il l’accepta chez lui et lui donna à manger.

Il fut très content de l’accueil qu’il avait reçu.

Le lendemain, il avait un petit déjeuner et son âne du foin.

Avant de partir, il demanda au paysan de faire un vœu.

Celui-ci voulait une belle maison.

Il exauça ce vœu.

Mais le riche, en ouvrant sa fenêtre, fut surpris de voir une belle maison en face de chez lui.

Quand il apprit que c’était grâce au voyageur que le paysan vivait maintenant dans cette villa, il demanda à son tour de lui réaliser un souhait.

Mais le voyageur se rappela que ce monsieur était riche et que son accueil n’avait pas été aussi bon que celui du pauvre. Alors, il laissa le riche repartir en lui faisant croire qu’il repasserait le voir.

Johanna

Le chien

Un jour, un berger cherchait son chien, partout, même dans la forêt.

Il avait un peu peur, mais il y alla quand même.

Un peu plus tard, il ne savait plus où il était, il était perdu.

Il trouva une maison, frappa à la porte, mais personne ne répondit.

Il continua à le chercher, il cria son nom, et tout à coup, un chien aboya : c’était son chien!

Ils retrouvèrent le chemin et rentrèrent chez eux .

Aurélie F.

Les aventures de Kévin

Il était une fois Kévin qui faisait du ski. Au détour d’une piste, il est tombé dans une crevasse. Il a découvert la caverne d’Ali Baba. A la place des sous et des bijoux, il y avait une montagne de bonbons. Sa mère le cherchait partout. Elle avait très peur. Des policiers et des pompiers sont partis à sa recherche, pendant ce temps lui mangeait plein de bonbons.

Pour sortir de la caverne, il a cherché pendant des heures une idée. Enfin il a trouvé : il a pris une corde qui se trouvait dans son sac à dos et il a entassé des bonbons. Heureusement qu’il ne les avait pas tous mangés car il lui en a fallu beaucoup pour remonter. Il a mis presque une journée pour y arriver.

Sa mère se faisait du souci , elle croyait qu’il était mort. Quand il est remonté à la surface il a du repartir chez lui à pied, car ses skis s’étaient cassés au moment de sa chute.

Il est heureux de retrouver sa mère. Il lui raconte ce qui s’est passé.

Sa mère est soulagée, Kévin lui jure qu’il ne mangera plus de bonbons car il avait mal au ventre.

Jérémie

Le poisson rouge d’Antoine

Cette histoire commença par un matin ensoleillé dans la classe de Cm1 de M. Baigner. Le maître demanda à chaque élève d’apporter un objet ou un animal qui était cher à leurs yeux. Sylvie apporta son lance-pierres, Sonia sa poupée, Michel sa balle de tennis signée par Mickey Croce, Antoine, son poisson rouge, Nadia, sa brosse à cheveux et Lucas son yo-yo porte bonheur. Ils passaient l’un après l’autre pour présenter leurs objets ou leurs animaux. Quand vint le tour de Lucas, il fit une démonstration de yo-yo. Par malheur, le yo-yo lâcha et tomba dans l’aquarium d’Antoine et heurta son poisson. Lucas était navré d’avoir tué le poisson tandis qu’Antoine pleurait comme une madeleine. Lucas se demandait si son yo-yo lui avait vraiment porté bonheur !

Antoine était vraiment triste et ne sortait plus sauf pour aller voir son poisson mort, enterré dans son jardin. Pour se faire pardonner Lucas décida de demander au directeur de l’aquarium municipal s’il pouvait donner un petit poisson à Antoine et lui expliqua l’affaire. Le directeur fut tout de suite d’accord. Maintenant le problème était de faire sortir Antoine de chez lui pour l’emmener à l’aquarium. Alors Lucas alla le chercher, il ne voulait pas venir, mais accepta quand même. Lucas l’emmena à l’aquarium en lui cachant les yeux. Quand Lucas lui montra son nouveau poisson il était de nouveau content. Mais quand il se retourna pour dire merci à Lucas, un plus gros poisson manga le petit poisson d’Antoine. Alors Lucas se demanda s’il ne portait pas malheur !

Déborah

Une solution à tout

Il était une fois un homme gros et petit qui s’appelait Hugo. Il habitait tout près d’une forêt et travaillait dans une mine située de l’autre côté. Comme il arrivait en retard au travail, il se faisait fouetter. Un jour, il s’aperçut qu’il mangeait un gâteau tous les matins et ça le ralentissait mais comme il était tellement gourmand, il ne pouvait pas s’en empêcher. Alors il demanda conseil à ses copains.

« Comment fais-tu pour ne pas arriver en retard ? demanda-t-il.

- Moi, je me lève à quatre heures du matin et je mange à la mine .» répondit le premier copain.

Alors le lendemain, Hugo se réveilla à quatre heures mais il était tellement fatigué qu’il se rendormit. Vers 5 heures, il n’était plus fatigué et se réveilla . Il emmena son petit déjeuner à la mine mais en cours de route, il avait faim. Alors il s’arrêta et mangea. Le soleil brillait et les oiseaux chantaient tellement qu’il s’endormit encore une fois. Une demi-heure plus tard , il se réveilla et vit qu’il était six heures. Il se dépêcha pour arriver à la mine avant six heures dix car le travail commençait à cette heure là. Mais comme il avait mangé et que cela ralentissait, il arriva en retard et se fit fouetter. Le même jour, il redemanda conseil à un ami :

« Comment fais-tu pour ne pas te faire fouetter ? demanda-t-il.

- Moi, j’ai acheté un cheval et le matin quand je me réveille, je mange et je monte sur mon cheval qui m’amène jusqu’à la mine. Répondit son ami.

Alors le dimanche comme Hugo ne travaillait pas, il alla au marché. Hélas, il n’y avait presque plus de chevaux et ils coûtaient très chers. Hugo acheta un âne qui ne lui coûta pas cher. Il l’amena dans son étable et alla dormir. Le lendemain, Hugo se réveilla à quatre heures et demi, déjeuna et alla chercher l’âne. Mais comme l’âne était têtu, il ne voulut pas avancer un pas de plus ni un pas de moins, alors fou furieux, Hugo prit un bâton et frappa mais il n’avançait pas, il le poussa, le poussa mais il n’avançait toujours pas. A cause de l’âne, Hugo arriva une fois de plus en retard et se fit fouetter.

Alors, il interrogea son dernier ami.

« Comment fais-tu pour ne pas te faire fouetter ?

- Moi, je suis allé voir un sage, il faut deux jours pour y arriver et aussi un animal qui transporte les bagages, répondit son copain.

- Et il habite où ? insista Hugo.

- Je te le dirai quand on sera dehors.

- Oui, mais on déjà dehors, dit Hugo en riant.

- D’accord, il se trouve dans la montagne maudite, mais elle n’est pas maudite, en réalité le sage l’appelle ainsi pour que personne ne vienne le déranger. »

Hugo prit deux jours de congés pour aller voir le sage . Il partit avec son âne. Pendant le voyage, il rencontra des enfants, des explorateurs, des esquimaux ( oh ! pardon. Attendez je vais arranger tout ça.

« Hé ! vous là que faites-vous ici ?

- Nous voyageons à la découverte de quelque chose, répondit un esquimau.

- Ah ! d’accord mais circulez maintenant, au revoir. »

Ah ! ces voyageurs toujours les mêmes.) Bon revenons à notre histoire…

Il faisait de plus en plus chaud et Hugo transpirait de plus en plus. Il ne pensait même pas à manger. Lorsqu’il arriva à la montagne maudite, il y avait des fleurs, des sources et des animaux. Il alla voir le sage et lui posa la même question.

Comment dois-je faire pour ne pas être fouetté ?

Regarde ta silhouette, tu as maigri pendant le voyage et maintenant tu peux courir vite. Répondit le sage.

Hugo tout content dansa et chanta. Par des paroles magiques, le sage le renvoya chez lui. Il n’arriva plus jamais en retard.

La morale de cette histoire est qu’il y a une solution à tout.

Paul