L'école

Les écoles n'étaient pas mixtes. Il y avait une école séparée pour les filles et une pour les garçons.

Les garçons avaient un maître et les filles une maîtresse.

Il n'y avait pas de cantine : la maîtresse faisait réchauffer le repas sur le poêle.

L'habillement

Les gens avaient des vêtements en droguet : c'est un tissu de laine épais, chaud et qui est presque imperméable.

Les femmes portaient des robes longues et les filles aussi. Sur le dos, elles mettaient des châles et, sur la tête, des bacheliques : sortes de capuches enveloppant la tête et le cou. Aux pieds, elles portaient des souliers, des bottes en cuir et surtout des sabots de bois garnis de paille.

Le courrier

Pendant plusieurs années, c'était un homme qui apportait le courrier. Il partait le soir en voiture à cheval avec une lanterne à bougies.

A cette époque, les gens écrivaient beaucoup, par exemple, ils s'envoyaient des cartes au 1er avril.

Les déplacements

Il n' y avait pas de téléphone au village. Si l'on avait besoin du médecin, pour une naissance, une maladie, on allait le chercher et on le ramenait à la ville voisine.

Le plus souvent les gens se déplaçaient à pied, en bicyclette ou alors en voiture à cheval. il y avait des breaks, des omnibus, tirés par des chevaux.

A la maison

Ils s'éclairaient avec des bougies ou avec des lampes à pétrole. Pendant la guerre de 1914 à 1918, chaque maison n'avait droit qu'à un litre de pétrole par mois.

A la veillée, les hommes allaient dans la grange battre le blé et préparer le glui : c'est-à dire la paille pour couvrir les maisons.

Ils s'éclairaient avec les lanternes à bougie, il fallait faire très attention au feu.

Les repas

Ils mangeaient beaucoup de lard, de la volaille, des galettes et de la bouillie de sarrasin.

A cette époque-là, il n'y avait ni réchaud à gaz, ni cuisinière, la cuisine était faite sur le feu de cheminée.

Ils mangeaient beaucoup de pain.

Le linge

Le linge était frotté dans un lavoir, on le mettait, dans une grande cuve en bois posée sur une sorte de trépied : le cuvier. On mettait des morceaux de bois disposés en croix puis, par- dessus de la cendre dans un vieux drap. On ajoutait des brins de lauriers et des oignons de lys pour que le linge sente bon.

On faisait bouillir de l'eau et on remplissait la cuve, ensuite on la vidait et on recommençait plusieurs fois.
Le lendemain on allait rincer le linge.

Amélie et Gaëlle